En 2024, les Français ont une fois de plus privilégié l'épargne à la consommation, préférant mettre de côté plutôt que de dépenser dans un contexte d'inflation persistante. Se distinguant sur ce terrain, ils sont les leaders européens en matière de taux d'épargne, avec une moyenne de 18% de leurs revenus déposés sur des comptes d'épargne. Le calcul des intérêts a été fait en conséquence dans la nuit du 31 décembre.
Selon les informations de TF1, la moyenne des fonds déposés sur les livrets A des Français atteint 7077 euros, générant ainsi 212 euros d'intérêts. Ce «cadeau» apprécié n'est cependant pas destiné à des activités de loisir pour la majorité des épargnants. Une passante interrogée à Paris a précisé que ces intérêts seraient utilisés pour des dépenses de chauffage. Claudine, retraitée du secteur de l'éducation nationale, évoque quant à elle une épargne par «prudence». Elle a, dans le passé, utilisé son épargne pour acquérir sa maison, mais a choisi de laisser fructifier une partie, par précaution. «Dans l'éventualité où un imprévu survient, il est essentiel d'avoir des fonds à disposition. De plus, cela me permettrait d'aider mon fils si nécessaire», explique-t-elle.
À l'exception de l'année exceptionnelle marquée par la pandémie de Covid, les montants placés sur les livrets A n'ont cessé de croître durant la dernière décennie. Cette tendance est alimentée par l'instabilité politique et les incertitudes qu'elle engendre. Avec l'affaire de la dissolution, le conflit en Ukraine, et la pression inflationniste, les Français ne devraient pas modifier ces habitudes en 2025. Cette année sera marquée par une baisse attendue du taux du livret d'épargne, un changement qui pourrait influencer les décisions futures des épargnants.
Les épargnants devront faire face à une annonce peu réjouissante : la diminution du taux du livret A est prévue pour cette année. Cela pourrait avoir un impact significatif sur l'attrait de ce produit d'épargne. Par ailleurs, la fin de l'acheminement du gaz russe via l’Ukraine suscite des inquiétudes quant à une possible hausse des prix énergétiques en Europe.
Dans un autre registre, seuls 100 000 bénéficiaires sur un million ont jusqu'à présent réclamé leur chèque énergie, ce qui soulève des questions sur l'accessibilité et l'utilisation de cette aide. Concernant la gestion de patrimoine, la question de savoir s'il est judicieux d'ouvrir plusieurs contrats d'assurance vie pour optimiser les abattements fiscaux est actuellement débattue.
Enfin, sur le plan fiscal, les contribuables s'interrogent sur une éventuelle augmentation de leur prélèvement à la source en janvier 2025. Cette incertitude fiscale s'ajoute aux nombreuses préoccupations économiques et financières qui jalonnent la vie des Français, influençant leurs décisions en matière d'épargne et d'investissement.
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