Des traders sont présents sur le parquet de la Bourse de New York lors de la cloche d'ouverture, le 13 novembre 2024. Le mouvement de dimanche fait suite à une semaine difficile pour les trois principaux indices boursiers, qui ont perdu du terrain par rapport à leurs sommets observés après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Le Dow Jones Industrial Average a clôturé la semaine en baisse à 43 444,99 points, après avoir dépassé les 44 000 pour la première fois. Le S&P 500 a aussi reculé la semaine passée, terminant à 5 870,62, tandis que le Nasdaq Composite, dominé par les technologies, a chuté pour se stabiliser à 18 680,12 en fin de semaine.
Les inquiétudes concernant l'évolution des taux d'intérêt continuent de préoccuper les esprits des investisseurs, particulièrement après que Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, a déclaré jeudi que la banque centrale n'est pas "pressée" de réduire les taux compte tenu de la forte croissance économique et d'un marché du travail solide — ce qui a alimenté la vente massive de la semaine dernière. La plupart des investisseurs intègrent désormais dans leurs prévisions un taux de prêt à court terme en fin d'année entre 4,25 % et 4,50 %, selon l'outil CME FedWatch.
Le prochain catalyseur majeur pour le marché cette semaine sera la publication des résultats de Nvidia, prévue pour mercredi. Les opérateurs de marché surveilleront attentivement les indications concernant la demande pour ses puces d'intelligence artificielle Blackwell.
Les bénéfices de Palo Alto Networks et de plusieurs grands détaillants, notamment Walmart, Target et Ross, sont également prévus cette semaine. Jusqu'à présent, avec 93 % des entreprises du S&P 500 ayant annoncé leurs résultats, les trois quarts d'entre elles ont révélé une surprise positive en termes de bénéfice par action et 61 % ont dévoilé une surprise positive de revenus, selon une note de vendredi de John Butters de FactSet.
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