La disparition de Jean-Marie Le Pen ce mardi 7 janvier, à l'âge de 96 ans, a suscité des réactions vives dans le milieu politique. De nombreuses personnalités ont exprimé leurs opinions, tandis que des rassemblements festifs, critiqués par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, se sont déroulés dans plusieurs villes comme Paris, Lyon et Marseille.
Ce mercredi 8 janvier, une partie de la presse a choisi de consacrer sa une à cet événement. Certains journaux, tels que Le Figaro, ont opté pour une approche sobre. La première page de ce quotidien mentionne simplement : « Jean-Marie Le Pen – La politique, le scandale et l'Histoire », en rappelant qu'il fut le finaliste inattendu de l'élection présidentielle de 2002.
Le Parisien a également adopté un ton mesuré avec son titre : « C'était Le Pen », en une de son édition du 8 janvier. De son côté, La Croix a titré « Mort d'un tribun d'extrême droite », en choisissant de montrer une image sobre de Jean-Marie Le Pen, connu pour ses multiples condamnations pour incitation à la haine et à la discrimination.
Contrairement à ces publications, Libération a pris une direction différente en affichant Jean-Marie Le Pen en compagnie de ses dobermans. Cette photographie, prise en 1997 par Helmut Newton dans sa résidence de Montretout à Saint-Cloud, avait initialement été commandée par le New Yorker.
Sur sa une, La Croix a mis en avant l'aspect tribun du fondateur du Front National. Le quotidien a choisi d'utiliser la phrase « Maréchal, le voilà » pour rappeler que ce personnage controversé a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire politique française.
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