Ce mardi 31 décembre, Jocelyne Wildenstein, souvent désignée sous le surnom de «femme-chat» en raison de ses multiples interventions de chirurgie esthétique, est décédée à l'âge de 79 ans. Au-delà de son apparence physique, cette personnalité de la haute société était impliquée dans une affaire de fraude fiscale considérée comme «la plus sophistiquée et la plus longue de la Ve République», selon les termes de la procureure lors de ses réquisitions. Cette fraude avait pour but de cacher plus d'un milliard de dollars de la famille Wildenstein au regard du fisc, une dynastie reconnue dans le commerce de l'art.
Dans les faits, Jocelyne Wildenstein découvre un jour son époux au lit avec une jeune femme. Elle expose alors publiquement les excès d'Alec Wildenstein, mais aussi les possessions de la famille telles que des œuvres de Vermeer, Fragonard ou Rembrandt. Selon elle, le clan faisait transiter ces tableaux dans leur avion privé, échappant ainsi aux contrôles douaniers. Elle avance également qu'ils auraient eu des transactions avec les nazis durant l'Occupation.
L'affaire prend une nouvelle dimension en 2001, lorsque le beau-père de Jocelyne, Daniel, succombe à un cancer. Ses deux fils, Alec et Guy, mentent à leur belle-mère Sylvia en prétendant que leur père était ruiné à cause d'un redressement fiscal. Ils la persuadent de renoncer à son héritage en échange d’une rente annuelle. Sylvia découvre plus tard que cette histoire était fausse. En effet, les deux fils avaient acquis, à son insu, quatre chevaux pendant que leur père était dans le coma. La majorité des biens de la famille était...
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