"Je ne voulais pas être près de lui": plusieurs proches de P. Diddy sortent du silence dans un documentaire

Nouveaux Développements dans l'Affaire P. Diddy

Dans l'affaire concernant P. Diddy, de nouveaux éléments viennent d'émerger. Plusieurs personnes proches de l'artiste, qui fait face à des accusations de trafic sexuel, ont décidé de s'exprimer dans un documentaire accessible à partir du 14 janvier sur la plateforme américaine Peacock. Ce documentaire, intitulé Diddy: The Making of a Bad Boy, d'une durée de 90 minutes, offrira notamment un témoignage de l'un de ses amis d'enfance, ainsi que ceux d'un de ses gardes du corps, d'une maquilleuse, et du producteur Al B. Sure ! ayant collaboré avec lui.

"Honnêtement, je ne souhaitais pas être proche de lui à moins que des caméras soient présentes", déclare un des proches de P. Diddy dans la bande-annonce de ce programme. "Je connais Sean depuis longtemps et j’ai saisi de nombreux moments. Chaque fois qu'une pièce est éclairée en rouge, cela signifie qu'il est en train d'avoir des relations sexuelles avec quelqu'un à l'intérieur. De nombreuses personnes qui ont pénétré dans ces pièces étaient indubitablement mineures", poursuit un autre participant interrogé.

Plus de 120 Plainte Déposées

Diddy: The Making of a Bad Boy n'est pas le seul documentaire cherchant à explorer le passé trouble de P. Diddy. Le rappeur 50 Cent s'est également allié à Netflix pour produire un film documentaire sur la carrière de ce producteur de musique américain, frappé par des allégations de trafic sexuel. Un autre projet documentaire de nature similaire est également prévu sur la plateforme Max.

Personnalité influente du hip-hop et de l'industrie musicale, Sean Combs, doit comparaître le 5 mai 2025 à Manhattan pour répondre des accusations de trafic à des fins d'exploitation sexuelle, d'extorsion et de transport de personnes à des fins de prostitution. Il a plaidé non coupable de ces accusations, se proclamant innocent.

En outre, il est également visé par des plaintes civiles de plus de 120 victimes présumées. Connu pour ses somptueuses fêtes dans les années 1990 et 2000, le rappeur est accusé par les autorités d'avoir utilisé son "empire" pour soutenir un réseau de trafic sexuel violent.