Un choix cornélien s'impose parfois face à l'écriture d'un mot : est-ce "dilemme" ou "dilemne" ? Parfois, notre chère langue française autorise plusieurs orthographes pour un même mot ou expression. Cela est le cas pour des exemples tels que "votre" ou "vôtre", et "clé" ou "clef". Cependant, dans le cas présent, aucune ambiguïté n’existe. Seule une orthographe est correcte pour désigner cette notion, que Le Robert décrit comme une "alternative composée de deux propositions opposées ou contradictoires". Alors, faut-il écrire ce mot avec deux "M" ou bien avec un "M" et un "N" ? Un véritable dilemme !
Certains termes suscitent souvent des erreurs d'écriture. C'est le cas pour "dilemme" ou "dilemne". Bien qu'une seule orthographe soit correcte, beaucoup de francophones optent pour la version incorrecte. Pourquoi tant de méprises ?
Dans un premier temps, nos collègues de 20 Minutes rapportent que l'un des premiers à commettre cette erreur serait Honoré de Balzac lui-même. En 1850, dans son ouvrage Les petits bourgeois, il utilise l'adjectif "dilemnatique"... Mais c'était une bévue, car la bonne orthographe est "dilemmatique". Voilà donc la solution ! Aujourd'hui encore, on écrit "dilemme", et c'est tout.
La confusion autour de l'orthographe de "dilemme" pourrait également être influencée par l'existence d'autres mots similaires dans leur construction. Cependant, il est essentiel de se rappeler que seule la version avec deux "M" est correcte. Ce type d'erreur, bien que courant, ne modifie pas la règle établie.
En conclusion, bien que l'erreur soit fréquente, il est important de se référer aux sources linguistiques fiables pour éviter les fautes d'orthographe. "Dilemme" reste la seule et unique orthographe valable.
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