Les syndicats de la SNCF ont publié un rapport préoccupant le 6 janvier concernant la condition des trains Ouigo. Lancés en 2013, ces trains à bas coût ont subi une importante détérioration au fil des années. Les syndicats déclarent : « Cela fait plus de deux ans que l'état de nos rames se détériore considérablement, aggravant ainsi nos conditions de travail. » Ils décrivent les trains comme étant de véritables « épaves » souffrant de « défaillances matérielles, de retards, et d'infestations de cafards et de punaises », rapporte La Dépêche. Ces dysfonctionnements sont nombreux et menacent tant la sécurité des voyageurs que la qualité du service rendu. Toilettes hors service, pannes récurrentes et retards constants s'ajoutent aux problèmes d'hygiène déjà existants.
Selon les syndicats CGT, Unsa et SUD-Rail, les TGV Ouigo auraient « accumulé plus d'incidents et d'annulations que durant les deux dernières années, tous trajets confondus ». Le modèle Ouigo révèle désormais ses faiblesses. Les syndicats critiquent un « modèle low cost à bout de souffle. Plus le temps passe, plus les rames accumulent des kilomètres et moins elles sont fiables ». Ces économies mettent en danger le système. « Le paroxysme de cette situation a été atteint fin novembre avec sept rames Ouigo simultanément hors service », ajoutent-ils dans leur déclaration.
Les syndicats exigent une remise en état des wagons ainsi que le retrait des rames à la fin de la journée en cas de problèmes matériels. Ils réclament également une prime exceptionnelle pour le personnel travaillant sur les lignes Ouigo afin de compenser les difficultés rencontrées. Cette demande traduit une volonté de rétablir des conditions de travail acceptables et d'assurer un service de qualité aux passagers.
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