«Des marques ont déconné» : Michel-Édouard tire à boulets rouges sur certains professionnels de l'agroalimentaire

Michel-Édouard Leclerc : Les industriels face aux pressions tarifaires

Chaque intervention de Michel-Édouard Leclerc suscite des frissons chez les industriels. Une nouvelle démonstration en a été faite ce mercredi 8 janvier. Invité sur le plateau de BFMTV, le dirigeant du groupe Leclerc a rappelé qu'après plusieurs mois de hausse soutenue des prix, «l'inflation s'est arrêtée». En conséquence, «nous allons chercher des réductions», affirme le chef d'entreprise français. Cependant, il n'a pas tardé à critiquer certains acteurs du secteur agroalimentaire qui n'ont pas respecté les règles, mentionnant même «des marques qui ont vraiment dérapé».

Sans nommer précisément, Michel-Édouard Leclerc a d'abord mentionné le secteur biologique : «On dit que le bio se vend moins, mais il faut être vigilant. Le bio était devenu 40-50% plus cher qu'un produit local naturel», a-t-il dénoncé. Avant de parler de «grandes marques dans l'agroalimentaire [qui] ont augmenté le prix des pâtes ou de l'huile de tournesol» lorsque l'inflation a atteint «21-22% sur trois ans».

Les consommateurs face aux hausses de prix

En première ligne, le chef du géant de la distribution a reconnu que les «consommateurs ont été sévèrement touchés financièrement», mais aujourd'hui, «l'inflation spéculative est stoppée (…) nous sommes en pleine période de négociations, avec toutes ces multinationales, nous allons leur dire : nous allons chercher de réelles diminutions», a-t-il insisté. Que peuvent espérer les consommateurs ?

Sans fournir de chiffres précis, le dirigeant de Leclerc a rappelé qu'il y avait eu des baisses lors de la rentrée scolaire, et il l'a répété alors qu'il est en pleine négociation.