Sept restaurants à Paris, tout autant de chocolateries et pâtisseries, en plus de deux adresses internationales : à Londres et à Dubaï. Cyril Lignac est omniprésent. Pourtant, là où il se sent le plus chez lui, c’est dans son refuge, entouré de sa famille dans la région de son enfance. À 47 ans, Cyril Lignac est l’un des chefs les plus respectés. Il y a 20 ans, il ouvrait son tout premier restaurant. Aujourd’hui, il dirige pas moins de 18 établissements, en incluant chocolateries et pâtisseries ! Tout récemment, le partenaire de Mercotte dans Le Meilleur Pâtissier a inauguré une nouvelle adresse à Dubaï. Cependant, c’est bien en France, plus précisément à Rodez, qu’il conserve ses racines auxquelles il se dit profondément attaché.
En deux décennies, le compagnon de Déborah, mère de son jeune fils Léo (2 ans), a parcouru un long chemin, de l’Aveyron aux Émirats arabes unis. « Je n’ai pas l’habitude de me satisfaire de moi-même, je ne regarde jamais en arrière pour évaluer ce que j’ai accompli ou non », déclare à La Dépêche le chef qui a révélé son petit secret pour rester en forme. « Je suis un Aveyronnais travailleur, assidu. J’avance un pas après l’autre sans me poser de questions tant que je prends du plaisir dans ce que j’entreprends avec mes équipes. Ce qui compte, c’est de faire progresser les gens dans l’entreprise et de partager avec eux ces nouveaux projets. »
Bien qu’il ait conquis le monde, Cyril Lignac ressent toujours l’envie de respirer l’air de sa terre natale aux paysages variés, entre montagnes et vallées, lacs, rivières, cascades et forêts : « Je retourne en Aveyron dès que possible pour retrouver ma famille, partager les traditions, des repas, des promenades et me ressourcer loin de tout. »
Entre ses restaurants et les tournages de ses émissions - Le Meilleur Pâtissier mais aussi Tous en cuisine -, Cyril Lignac n’a pas de quoi s’ennuyer. Néanmoins, il reste toujours en quête de nouveaux projets. « Cela se fait progressivement en fonction des opportunités qui se présentent, je suis ouvert aux propositions, tout dépend de la qualité des projets », explique le chef, qui a dû affronter des problèmes de sécurité.
À Dubaï, il ouvre le Bar des Prés (un concept mélangeant gastronomie française et japonaise) au 51e étage d’une tour dans le quartier d’affaires. « C’est un très bel endroit, je suis vraiment ravi de participer à cette nouvelle aventure. C’est fantastique de pouvoir s’exporter de cette manière et de découvrir de nouveaux horizons. »
Ces explorations pourraient bien lui donner envie de découvrir d’autres contrées, qui sait...
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