1. Maison
  2. Entreprise
  3. core-du-sud-yoon-nassistera-pas-la-premire-audience-de-son-procs-en-destitution-mardi

Corée du Sud: Yoon n'assistera pas à la première audience de son procès en destitution mardi

January 12, 2025/Elodie
Corée du Sud: Yoon n'assistera pas à la première audience de son procès en destitution mardi

Corée du Sud : Absence de Yoon à la Première Audience de son Procès en Destitution

Le président sud-coréen déchu, Yoon Suk Yeol, ne sera pas présent à la première audience de son procès en destitution, prévue mardi devant la Cour constitutionnelle, selon l’annonce faite dimanche par l’un de ses avocats, citant des préoccupations liées à la "sécurité".

"Des préoccupations en matière de sécurité et de possibles incidents ont surgi. Par conséquent, le président ne pourra pas assister à l'audience du 14 janvier. Le président envisage de se présenter (...) une fois que les problèmes de sécurité seront résolus", a déclaré Me Yoon Kab-keun, dans un communiqué remis à l'AFP.

Yoon Suk Yeol a été destitué par le Parlement pour avoir tenté d'imposer la loi martiale au début de décembre, dans une tentative rapidement avortée par les députés.

La Cour constitutionnelle a été saisie de cette affaire le 14 décembre, à la suite de l'adoption d'une motion contre lui par l'Assemblée nationale. Elle a jusqu'à la mi-juin pour confirmer ou annuler cette décision.

Calendrier des Audiences et Précédents Historiques

La juridiction a prévu cinq audiences entre le 14 janvier et le 4 février. Le procès se déroulera comme prévu même si M. Yoon n'y participe pas.

Les anciens présidents sud-coréens concernés, tels que Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (réintégré), ne se sont jamais présentés à leurs procès respectifs.

Yoon Suk Yeol, un ancien procureur de renom âgé de 64 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt et de plusieurs enquêtes, notamment pour "rébellion", un crime passible de la peine capitale.

Il échappe pour l’instant aux enquêteurs qui cherchent à l'emmener pour l'interroger, étant cloîtré à son domicile et protégé par sa garde. Il avait précédemment affirmé qu'il comparaîtrait à son procès.

Éviter une Confrontation Sanglante

La Corée du Sud est plongée dans un chaos politique depuis la tentative avortée d'instaurer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre.

Un premier président par intérim, désigné pour remplacer M. Yoon, Han Duck-soo, a également été destitué par les députés, qui l'accusaient d'entraver les poursuites contre M. Yoon.

Le pays est actuellement dirigé par son deuxième remplaçant, le ministre des Finances Choi Sang-mok.

Des manifestations opposées ont lieu quotidiennement à Séoul, notamment devant la résidence de Yoon Suk Yeol, au centre-ville, malgré le froid intense.

Les partisans de l'ancien magistrat réclament l'annulation de sa destitution, tandis que ses adversaires exigent son arrestation immédiate.

Conflit avec les Forces de l'Ordre

Le 3 janvier, les agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) venus pour l'appréhender, munis d'un mandat judiciaire, ont été bloqués par le Service de sécurité présidentiel (PSS).

L'ordre d'arrestation a été renouvelé par la justice et le CIO a annoncé préparer une deuxième tentative. Cette fois-ci, il bénéficiera de l’appui de la police, qui a affirmé qu'elle arrêterait tout garde obstruant l'arrestation.

Le chef du PSS, Park Chong-jun, a démissionné vendredi, déclarant à la presse qu'il était impératif d'éviter toute "effusion de sang" pendant cette future tentative.

Son successeur par intérim, Kim Seong-hun, n’a pas répondu à une convocation de la police samedi, selon les médias sud-coréens, ce qui pourrait le conduire à une arrestation potentielle.

Préparations pour une Nouvelle Intervention

L'agence nationale d'enquête, une branche de la police, a envoyé une note à des hauts responsables policiers à Séoul, leur demandant de se préparer à mobiliser 1.000 enquêteurs pour éviter de répéter le fiasco du 3 janvier, d'après l'agence Yonhap.

Malgré la crise, le Parti du pouvoir au peuple (PPP) auquel appartient Yoon Suk Yeol, grimpe dans les sondages, atteignant 34% d'approbation vendredi contre 24% il y a trois semaines, selon un sondage Gallup. Parallèlement, la popularité de l'opposition, qui contrôle le Parlement, a chuté de 48 à 36%.

logo

FrequenceBonheur.Fr est une plateforme de nouvelles professionnelle en France. Nous vous proposons les actualités les plus récentes et intéressantes de toute la France.

Catégories

Loading categories...

Nouvelles récentes

Loading...

Droit dauteur © 2024 FrequenceBonheur