Un mois après l'échec de sa tentative de mise en place de la loi martiale, les enquêteurs ont cherché à appréhender le président à sa résidence officielle située dans le quartier d’Hannam à Séoul. Yoon Suk-yeol fait face à des accusations de « rébellion » et d’ « abus de pouvoir ». Il était censé être interrogé, mais il n'a pas répondu aux nombreuses convocations des enquêteurs.
Sur place, les autorités ont été confrontées pendant plus de quatre heures à une unité militaire ainsi qu'à ce qui semble être la garde présidentielle. Les informations disponibles étaient incomplètes, rendant difficile la compréhension exacte des événements au sein de la résidence présidentielle de Yoon Suk-yeol, à laquelle la presse n'avait pas accès.
Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, environ 150 personnes ont été mobilisées pour tenter l'arrestation du président. Il s'agissait à la fois de policiers et d'enquêteurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités, rapporte notre correspondante à Séoul, Camille Ruiz. Les forces sont arrivées vers 7h20 heure locale, habillées entièrement en noir.
Après avoir franchi le portail de la résidence, elles ont d'abord été confrontées à des militaires, selon les informations de Yonhap. Toutefois, des interrogations subsistent quant à la présence de ces soldats. Il semblerait que ce soit la garde présidentielle qui ait ensuite obstrué le passage. Bien que suspendu, Yoon Suk-yeol bénéficie toujours de cette protection, car il est encore officiellement en fonction.
Un des avocats de Yoon Suk-yeol s'est rendu sur place vers 12h30. Parallèlement, plus de 1 000 manifestants se sont rassemblés devant la résidence présidentielle, exprimant diverses opinions face à cette situation tumultueuse.
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