Après la démission de l'administration Barnier et la nomination des membres du cabinet de François Bayrou, le processus de formulation du budget 2025 reprend son cours. Éric Lombard est désormais chargé de la délicate mission d'éviter un rejet en présentant un projet de loi qui, sinon convaincre, au moins incitera l'ensemble des formations politiques françaises à lui accorder une certaine confiance.
Pour réduire les risques, Éric Lombard a exprimé son désir d'impliquer « tous les partis » dans les discussions dans les jours à venir. Dans une interview à La Tribune ce dimanche, le ministre a exprimé son espoir de parvenir à « des compromis » : « En partageant des informations sur la réalité de la situation, je ferai tout en mon pouvoir pour qu'un budget soit adopté », a-t-il déclaré. Cependant, certains sujets promettent d'être animés, notamment celui concernant une éventuelle révision de la législation sur les retraites. Le ministre pose « une condition » : les discussions « ne doivent pas aggraver le déficit des retraites ». Mais, espère-t-il, il y a « matière à discussion dans ce cadre contraignant. »
Le budget version Lombard reprendra partiellement le projet initial du gouvernement Barnier. Avec déjà quelques engagements : toute augmentation des impôts « devra être très limitée », et le déficit public devra être réduit à « un peu plus de 5% » du produit intérieur brut pour « protéger la croissance économique ». Toujours concernant la fiscalité, le ministre souhaite rassurer les citoyens les moins aisés : « Nous aurons un budget qui inclura des mesures spécifiques pour les ménages à faibles revenus. »
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