ENTREPRISES - McDonald's, Ford, Walmart, Meta. Mais pas Apple. Le conseil d'administration du géant technologique a refusé, samedi 11 janvier, de mettre en pause les initiatives de diversité, équité et inclusion (DEI) que plusieurs grandes entreprises américaines ont décidé d'abandonner depuis l'élection de Donald Trump.
Au sein de Facebook, l'influence de Musk et de Trump se reflète dans les nouvelles politiques adoptées par Zuckerberg. Un groupe de réflexion conservateur avait proposé aux actionnaires d'emboîter le pas aux autres entreprises, arguant que les programmes promouvant la diversité dans le recrutement pourraient exposer les entreprises à des poursuites judiciaires potentielles. Cette analyse découle d'une décision de la Cour suprême opposée à la discrimination positive dans les universités.
Ces arguments ont été réfutés par le conseil d'administration, où siège Tim Cook, directeur général de la société californienne. Selon les dirigeants, Apple dispose d'un programme « bien établi » pour se conformer à la législation. Le fabricant de l'iPhone a affirmé qu'il « ne pratique aucune discrimination en matière de recrutement, d'embauche, de formation ou de promotion ».
Les membres du conseil ont également accusé le think tank conservateur de tenter de « micro-gérer » l'entreprise. Selon eux, la proposition visait « de manière inappropriée à restreindre la capacité d'Apple à gérer ses opérations commerciales courantes, son personnel et ses équipes, ainsi que ses stratégies commerciales ».
La marque à la pomme se place ainsi, d'une certaine manière, en opposition à Donald Trump et aux conservateurs. Ces derniers n'ont cessé de critiquer les efforts des entreprises visant à promouvoir davantage de diversité parmi leur personnel.
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