La décision des responsables de Caen de révoquer Nicolas Seube de son poste, ce dimanche, ne passe pas inaperçue. Le choix de nommer le Portugais Bruno Baltazar, peu connu en France, à sa place, suscite également la controverse. Patrice Garande, qui a entraîné le club entre 2012 et 2018, a exprimé sa désapprobation sur X quant à la décision des dirigeants du Stade Malherbe. Il déplore particulièrement la manière abrupte dont l'ancien défenseur, considéré comme une icône du club, a été évincé, alors qu'il avait été nommé entraîneur en novembre 2023. La nationalité et l'instabilité de son successeur ne le rassurent pas davantage.
"Ainsi, pour incarner le projet du SM Caen, on recrute un entraîneur étranger qui change de club chaque saison, on renvoie Nicolas Seube sans aucune considération humaine et professionnelle", a critiqué Patrice Garande sur les réseaux sociaux. "Il y a de quoi être inquiet, tant sur le fond que sur la forme."
Ancien attaquant d'Auxerre notamment, Patrice Garande avait rejoint Caen en 2005 en tant qu'adjoint de Patrick Parizon puis de Franck Dumas. Il était devenu l'entraîneur principal de l'équipe en 2012, permettant au club de retrouver la Ligue 1 en 2014, avant de rester quatre saisons consécutives dans l'élite. Garande, qui a dirigé Nicolas Seube de 2012 à 2017, a quitté ses fonctions en juin 2018, un an avant la descente du club en Ligue 2, où le Stade Malherbe évolue depuis cinq ans.
En juillet dernier, Kylian Mbappé, champion du monde 2018 avec l'équipe de France, est devenu actionnaire majoritaire du club par le biais de son fonds d'investissement Coalition Capital, qui a acquis 80% du capital du club détenu par Oaktree depuis 2020. Les 20% restants appartiennent à Pierre-Antoine Capton, président du conseil de surveillance, via sa société d'investissement PAC Invest. Mbappé avait nommé Ziad Hammoud, son homme de confiance, à la présidence.
Après 15 journées de compétition, Caen se trouve à la 16e place de la Ligue 2.
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