Ancienne gloire de l'OL, Lisandro Lopez va raccrocher les crampons

Fin de carrière pour Lisandro Lopez

À l'âge de 41 ans, Lisandro Lopez a conclu sa brillante carrière samedi dernier, lors du match nul entre l'Atlético Sarmiento et Banfield (1-1). Arrivant au terme de son contrat avec l'équipe brésilienne qu'il avait intégrée trois ans plus tôt, l'ancien joueur de Lyon a été chaleureusement célébré par El Verde de Junín. "Merci Lisandro pour ton talent, ton professionnalisme, pour avoir été un modèle, pour avoir défendu notre écusson, pour ton 'Sarmientismo' que tu portais en toi depuis l'enfance. Merci à jamais Lisandro. Sarmiento sera toujours ta demeure", a exprimé le CAS sur le réseau social X.

Un hommage mérité

Dans les vestiaires, "Licha" a été ovationné par ses coéquipiers, qui ont tous reproduit sa fameuse célébration, le doigt pointé sur la tempe. Arrivé à la quarantaine, l'Argentin referme le livre de plus de deux décennies de carrière. Depuis ses débuts professionnels au Racing Club, il a brillé sur le continent européen, d’abord au FC Porto (146 rencontres entre 2005 et 2009) et surtout à l'Olympique Lyonnais. Recruté par le club lyonnais pour 24 millions d'euros - un record à cette époque - il avait la difficile tâche de succéder aux légendes Juninho et Karim Benzema, partis à l’été 2009.

Un passage marquant à Lyon

Vainqueur de la Coupe de France en 2012, Lisandro avait inscrit le seul but de la finale face à Quevilly. Adulé au stade de Gerland, l'attaquant argentin a marqué 82 buts sous les couleurs lyonnaises en 168 apparitions et a assisté à l'ascension d’Alexandre Lacazette.

Un lien indéfectible avec l'OL

De retour dans son pays natal en 2016 après un passage au Qatar avec Al-Gharafa, Lisandro Lopez n’a jamais vraiment tourné la page de l'OL, en témoigne son message de soutien en 2023 quand le club était en lutte contre la relégation. Sa carrière reste une source d'inspiration pour de nombreux joueurs et fans, illustrant l'engagement et le talent d'un footballeur emblématique. L'empreinte qu’il laisse à Lyon, au Brésil et en Argentine perdurera longtemps après sa retraite.